Vaincre la « main molle », cette « maladie des tablettes » qui empêche les enfants de bien tenir un crayon
Si l’éveil au numérique est bénéfique, son abus altère la dernière articulation de l’index qui, trop sollicité et sollicité trop tôt en vient à se plier à l’envers.
La modernité rend l’usage du numérique incontournable et il devient l’outil de communication privilégié. Comme il impose que l’utilisateur soit connecté, l’écriture à la main reste le seul moyen d’écrire en toute confidentialité. C’est le seul moyen aussi de pouvoir glisser un mot, dans une boîte aux lettres, sous un pare-brise ou simplement sur la porte du réfrigérateur. C’est aussi le seul moyen d’écrire lors des pannes de courant qui s’éternisent parfois sur une ou plusieurs semaines depuis que le changement climatique malmène notre météo. C’est encore le seul moyen d’écrire «lu et approuvé» au bas d’un contrat ou de remplir un formulaire à un guichet. Bref l’usage du numérique et l’écriture à la main sont l’un et l’autre indispensables à notre vie sociale moderne.
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D’après des praticiens britanniques, un usage trop précoce et intensif des outils numériques ruinerait les efforts d’apprentissage de la micromotricité permettant l’écriture à la main.
Certains pays comme la Finlande, qui a délaissé dès 2016 l’apprentissage de l’écriture cursive – celle où les lettres sont liées entre elles -, assument l’abandon partiel du geste d’écriture. De même les Etats-Unis, qui consacrent dans 45 Etats sur 50 la prépondérance du clavier. Au Royaume-Uni au contraire, les services de santé de Sa Majesté s’inquiètent de l’incapacité des enfants à tenir correctement un crayon, comme en témoigne un article du quotidien britannique The Guardian.
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